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Pour faire jouer les rats

by rA (Roméo Agid)

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1.
Futur Licorne Je crois qu’il fait beau. Je crois en l’avenir. Je crois que bientôt tu vas mourir. Dans le futur, nous serons mus par des licornes toutes nues. Ces créatures belles et charnues se nourriront de culs. Gare aux morsures des bêtes émues si vous montez dessus. Leurs crocs sont durs de magie crue et d’un désir de cul. Que d’aventure assis dessus ce qui demain vous tue. mais que censure a ses vertus lorsque s’y frotte le cul. les meurtrissures d’équidés nus font rire l’enfant foutu mais elles augurent pour l’inconnu l’horreur et le perclus. Petite licorne, courrons ensembe jusqu’à ce que tu me dévores le cul. Et ça fait mal. Et ça picotte et c’est tant pis. Magie cheval dont les quenottes m’ôtent la vie. elle mord. Elle trotte. Elle fait l’amour à ses marmots. Une belle salope. L’avenir est beau. La vie est dure, la magie drue. Ton futur est foutu car la morsure est de ciguë qui te remplit le cul. Un arc-en-ciel er et bossu s’extirpe du joufflu. Le rêve est tel qu’on est repu de cette vie qui pue. La licorne, elle te bouffe le cul. Elle te mâche le cul et tu la monteras plus. Et tu la rêves la licorne mais ta vie est foutue. Et tu l’as dans le cul. (2018)
2.
Mon manteau en peau d'Homme En peau d’Homme. Mon manteau en peau d’Homme. Tombe la pluie. Je me ballade et je souris. Je sens le lard et je suis er avec mon manteau en peau d’Homme. Tombe la pluie. Je fais mes courses et je m’ennuie et les passants m’observent un peu et lèchent mon manteau en peau d’Homme. Comme je suis beau dans mon manteau. Faites-moi l’amour. Je suis puceau. Ma seconde peau veut faire l’amour. Colle liqueur qui coule à flots, qui dégouline et sent la peau. Câlines de peau. En peau d’Homme. Mon manteau en peau d’Homme. Ne jamais laver son manteau jusqu’à ce qu’il fusionne ma peau. Je deviendrai cet autre Homme. Mimi joli petit bobo perçant la croûte de mon manteau. Dieu va punir cet autre homme qui me cache sous la peau. En peau d’Homme. Mon manteau en peau d’Homme. Suinte la croûte et Dieu me dit que je suis plus que l’Homme. Si je me cachais derrière mon manteau en peau d’Homme. Suinte la croûte qui pourrie. Je me sens seul en cet habit. Je veux cacher sans fin mon manteau en peau d’Homme. Comme je suis sot dans mon manteau. Rien alentour. Mais Roméo lèche sa peau tout seul toujours. L’autre n’est bon qu’à faire la peau du manteau qui couvre ma peau. Putride peau. En peau d’Homme. Mon manteau en peau d’Homme. De ceux que j’aime je garde au chaud un tas de chair, un tas de peau. Lorsqu’ils me manquent je façonne mon manteau en peau d’Homme. Roméo n’est plus Roméo. Il est la bête au doux manteau en souvenir de l’autre Homme qui meure et colle à sa peau. En peau d’Homme. Mon manteau en peau d’Homme. Tombe la pluie je vous regarde et j’ai envie que votre douce peau me couvre de câlines. (2013)
3.
Barbec U 03:07
Barbec U C’est jour de fête. Chauffe la braise. On se fait des coucous. Des cacahuètes, la mayonnaise. On se jette à nos cous. J’aime ta force, j’aime ton tout. J’aime tes rires et j’aime ta moue. J’aime quand tu regardes mon barbec U. J’aime ta pulpe, j’aime tes genoux. J’aime t’occire par-dessus tout. Je suis er d’aimer ton barbec U. Il gesticule mais tu l’embroches. Il tourne et se dissout. Quand son corps brûle. Brûle le mioche. On se fait des bisous. Cuit ton torse, cuit ton cul, cuit le porc que l’on aime plus. Bébé comme on t’aime en barbec U. Cuit ta verge, ne bouges plus. Cuit ta gorge. On ne l’aime pas crue. Tes larmes éteignent notre barbec U. Passe-moi la rappe à fromage ! Bébé pleure ! Bébé meurt ! Comme c’est bon de lui couper les fesses. Bébé farci, barbec U joli ! (2011 - avec Natacha Veibert)
4.
Machines 03:24
Machines J’ai profité de ce silence pour penser mon refus. je n’aime plus l’Homme et ses croyances. Je suis ce que j’ai su. Je ne crois pas en ce qui pense. Le mot ne suffit plus. Je veux que tous les esprits dansent sur une musique ardue. Devenons tous des machines. Elles sont plus belles les machines. l’Homme fait du doute une raison qui ne tient plus. L’Homme ne me suffit plus. L’algorithmique est plus puissante qu’un texte de Camus. Les calculs sont plus forts que Dante. Ils sont notre Salut. La poésie est trop pédante. la politique nous tue. Ce que la computation chante : un plaisir continu. Devenons tous des machines. Elles sont sublimes les machines. L’Homme nie que tout ce qui l’affecte est superflu. l’Homme ne me suffit plus. N’est-ce pas le comble de l’existence qu’une vie suspendue ? Mourir serait une renaissance et vivre ce qui conclut. Devenons tous des machines. elles n’ont pas d’âme les machines. Songez à la chair qui en circuits se dilue. L’Homme ne se suffit plus. (2017)
5.
Mon hôpital 03:49
Mon hôpital Mon hôpital où je vis de rire et de viral. Et ce signal qui fait de moi quelqu’un de vital (mais la clé est cassée et le chat l’a mangée). Mon hôpital où la douleur me rend bestial. Mais au final je me sens totalement animal. À ma mort, je veux qu’on joue à la poupée. Ai-je tort ? À ma mort, j’irai loin de l’autre côté sans mon corps. Je vis sur le fil avec lacunes et sans art. Je vis ma vie à l’horizontale. Sur vous je crie mes bacilles. Sans rancune il se fait tard, je vais mourir à la verticale... Et ça fait peur. Mon hôpital. J’y fais des jeux. Je suis amical. Si je suis mal, c’est un souci d’ordre familial. Mon hôpital n’est pas un lieu vraiment royal. Moi matinal, je vous salue d’un ton terminal. À ma mort, je ne veux pas être enterré. Ai-je tort ? À ma mort, Je ne veux pas vous voir pleurer sur mon corps. À ma mort, dessinez-moi. Et la mort, je vous l’envoie. (1999)
6.
J'danse pas 04:23
J’danse pas J’danse pas. Les gens, ça vole pas, ça chute. J’pleure pas. Ton sang reste bas et brut. Hop là ! tu t’ennuies, tu t’envoles et l’on frémit. Patatra ! Quel ennui ! Tu dégringoles et puis tu cries. J’danse pas. Tu gémis sur le sol et vomis par-ci par là. Quel ennui ! Tu «mouris». À l’enterrement, quel chagrin, parce que t’as chu. Tralala ! Tout ce sang, toutes ces larmes et tout ce jus. J’sais pas ! Tous ces gens m’aiment bien mais t’as pas su que c’est moi qui t’aie poussé dans le ravin pauv’ cul. J’t’aime pas. J’danse pas. 7, 8. Macareux. 15, 16, 2, 3. Décati. Un dieu. Ma tmèse. Bouge pas. 6, 7. T’as disparu. Noèse. 1, 2, 3. Sanguette. C’est foutu. Pauv’ cul. Maintenant, tu n’danses plus non plus. Mais tu m’aimes. J’danse pas. J’t’aime pas. pauv’ cul. (2018)
7.
Champion 03:54
Champion Cours vers la victoire ! Cours ! Fuis ton passé. Nie ce qui te freine. Cours ! Tu peux gagner. Toutefois comme c’est du sport, tu seras secoué ferme. Comme tes amis, tu seras brusqué. Si tu hésites entre ton père et ta mère. Sache que comme eux tu seras sondé. Gagne ! Sois la vertu ! Aime à être nu ! Danse ! Chante ! Sois un champion ! Mais attention ! Certains violent les jeunes garçons. Cours ! Bats-toi pour vivre ! Fonce ! Pense au trophée ! Nie qu’ils te pénètrent comme tes équipiers. Toutefois comme c’est un sport, il faut respecter les règles. Tu violeras comme on t’a violé. Si tu hésites entre un ami ou un frère, sache que, comme eux, tu vas dérouiller. Gagne et obéis ! Pleure ! Comme t’as grandi ! Danse ! Chante ! Sois un champion ! Mais attention ! Certains violent les jeunes garçons. (2018 - avec Natacha Veibert)
8.
Pour faire jouer les rats Pour faire jouer les enfants, il faut des G.I. Joes et des Barbies. Pour faire jouer les Hommes, il faut des femmes et des G.I. Joes. Pour faire jouer les femmes, il faut des Barbies et des enfants. Pour faire jouer les mère, il faut la ménopause. Pour faire jouer les rats... faut pas des roues... Leur faire mal. Pour faire jouer les chiens, il faut être malade. Pour faire jouer les cancéreux, il faut avoir de l’humour. Pour faire jouer les chats, il faut être veuf ou homo. Pour faire jouer les colocs, il faut des jeux de société. Pour faire jouer les mamies, il faut des blagues sur les nègres. Pour faire jouer les communistes, il faut être communiste. Pour faire jouer ses amis, il ne faut pas avoir très envie de mourir. Pour faire jouer Dieu, il n’y a qu’à aller au Mac Donald. Pour faire jouer un bébé, il faut aimer être à la mode. Pour faire jouer son père, et bien il faut déjà en avoir un. Pour jouer à tout va bien, il faut être prêtre ou cynique. Et pour jouer, il faut des règles. (2008)
9.
Mon vitrail 02:34
Mon vitrail Je ne veux plus vous voir baiser sur ma muraille. Je ne veux plus sentir vos sueurs sur le pavé. Je veux vous voir lécher ma verge. Mon vitrail se fend sous les coups de chair contre vos trachées. Je ne veux plus vous voir saigner sur ma muraille. Je ne veux plus ronger vos restes statufiés. Je veux vous maltraiter la bouche. Mon vitrail reflète un peu l’horreur des cris sur le pavé. Je ne veux plus vous voir aimer sur la muraille. Je ne veux plus couvrir vos sexes de gravier. Je veux que débordent vos bouches. Mon vitrail prend les cou- leurs de ma salive et du mortier. Je ne veux plus vous voir crever sur ma muraille. Je ne veux plus vous voir en lambeaux à mes pieds. Je veux vous écraser la gueule sur mon vitrail. Que ma semence vous comble d’amitié. (2012)
10.
Ça ne va pas trop Il faut protéger les animaux, militer contre les méchants. les petites actions sont grandes en fait. La pollution c’est mal. moi, je me lève et je m’engage contre la guerre, pour la justice, contre l’abus et aussi la mort. Moi ! Moi, je lève le point pour la culture la plus jolie, pour les blacks, les femmes, les « deps » et les gentils. Moi... Ça ne va pas trop. J’ai tendance à souffrir ma violence. Pute ! Et la vie sent le cul. Je commence à kiffer le silence. Je me kiffe et je meurs en silence. Ça ne va pas trop. J’ai des pulsions malsaines. Je repense à mon beau petit cul qui, doux, danse. Je commence à vomir la bienveillance. La morale c’est : ça ne va pas trop. Il faut souffrir pour être un héros, ne pas regarder les écrans. Il faut faire du sport pour pas mourir en fait et le viol c’est mal. Je m’insurge contre la guerre, la syphilis. Je veux du bon, pas des gens nus. Va pour un bonbon. Moi ! Moi, je lève la main pour que tout le monde vive dans le bonheur et l’espérance avec des fleurs et des étoiles partout... Ça ne va pas trop. J’aimerais tant vous taire. Du silence ! Pute ! Et la vie qui me tue. Je commence à crever mais je danse. Je m’adule et je baise en silence. Ça ne va pas trop. J’ai des envies de mort. Je repense à mon doux petit cul qui, beau, danse. J’en peux plus de vomir. Du silence ! La morale c’est : ça ne va pas trop. (2018)
11.
Un escalier sans fin Je monte un escalier sans fin. Je m’assieds car je suis loin. Cela m’épuise. Ah bon ? Cela m’attise et je vois loin et haut je me sens bien et l’eau qui monte est à mes reins. Et je me noie si bien que je me sens plus loin. Je monte un escalier sans fin et l’eau qui monte est à mes reins et je suis triste. Ah bon ? La mort existe et ne vaut rien de plus qu’un stoïcien et l’eau se transforme en venin. Elle m’éclabousse si bien que c’est sans lendemain. Je monte un escalier sans fin. Cet effort est inhumain. Mes cris me nuisent. Ah bon ? Je fatalise en mon chagrin qui devient plus malsain. Et la folie m’atteint. Je vais mourir crétin. (2002)
12.
Les cadavres 03:01
Les cadavres Quand je dors avec un cadavre, je souris quand il me regarde. Parfois on se câline au lit. Lorsqu’il neige me réchauffe aussi. Il faut dormir avec ses cadavres. La nuit se mélanger nos baves. Car les jeux, ça fatigue aussi. Je lui parle, lui raconte ma vie. Tout est bien. Sauf l’odeur. C’est si saint ! Mais ça pue. Quand je lèche la peau d’un cadavre, je souris parce que je le nargue. Parfois, j’en laisse vie au lit pour les peindre dans leur agonie. Il faut aimer toucher les cadavres. Et si l’un s’enfuit par mégarde, j’ai tué sa psychologie et tranquille, je peux vivre ma vie. (2007 - avec Natacha Veibert)
13.
Voici mon sang Toutes les histoires ne sont que vent. Voici l’amour tel que j’en rêve. Tous les espoirs au Léviathan. Voici ma chair. Voici mon sang. Je veux parler un peu de moi comme à un amoureux. Comme si j’étais celui que j’aime. Comme si je n’aimais que dieu. Je fais toujours le même rêve et je suis malheureux. Je suis gentil mais l’envie crève de raconter un peu : sur la colline il y a un arbre et des gens qui couchent. Quand le vent souffle l’herbe casse dans les ls de mousse. Pourquoi ne puis-je que regarder ? Je veux mourir et être aimé. Je veux la pomme. La vie c’est ça : de jouer à l’amoureux. Je veux Jésus dans le blasphème malpropre et injurieux. Je veux qu’on rie. La vigne coule. Je regarde le jeu. Son vice en bouche qui se déroule. Goûtons la chair de dieu. Sur la colline il y a du sable et des gens qui couchent. L’écorce suinte une sève pâle salissant nos bouches. Pourquoi ne puis-je que regarder ? ... Je raconte et je me sens mal car je ne crois pas en dieu. Ce rêve m’infeste l’encéphale. Je veux être amoureux. Le matin quand je me caresse, je jouis et je suis pieux, Car n’est-ce pas lorsqu’on se confesse qu’on est seul et honteux ? Sur la colline je monte à l’arbre et dessus la fourche. Je noue la corde lorsque Ève avale. S’envole la souche. Pourquoi personne ne s’est arrêté ? Pourquoi n’ai-je pu que regarder ? A chaque fois que je réveille, verge stigmatise. Jésus m’a dit « tu seras seul ». Je relativise, car hors du rêve il faut prier pour voir la colline et Yahvé. (2006 - avec Natacha Veibert)
14.
Éclabou 03:51
Éclabou Des cailloux morts, des cailloux mous polis par la langue du loup. Ce qui s’ignore de ce cailloux fait la géhenne. Des cailloux durs, des cailloux flous cachés sous les cendres d’un trou. De la structure de ce cailloux naît le système. Alors s’attrape le plus beau des gros cailloux plein de terre et de tabou. Éclabou... On frappe sous la ligne du genoux. Perce nerfs et fracture tout. Éclabou... Immobile ainsi, laisse toi manger par la clairière où tout ralentit. Rigolo qui réclame sa mère. Meurs ainsi. Tu tueras comme t’a tué la pierre. Souris à la vie car bientôt tu seras pierre. Des cailloux sales, des cailloux fous couverts de mal, sertis de clous. Une rafale de petits coups déchire les veines. Des cailloux pâles, des cailloux roux. Du cannibal dans la gadoue. Une ripaille de chair surtout contemporaine. Alors une flaque de douleur naît du cailloux. Pleine de nerfs et drôle de goût. Éclabou... Et craquent les os sous le poids des coups. Le corps gît dans la ga- doue. Éclabou... Affaibli ainsi, sois content de te changer en terre et ronge à la lie les os de tes jambes sous la pierre. Meurs ainsi. Et le sang se suce dans le lierre car mourir d’ennui, c’est saisir l’univers. Bonjour. Le jour se lève. Quelle joie ! Je te brise à coups de pioche. Bruit sourd. L’amour se chante tu crois. Tu te brises comme tu me brisas. On chante ! (2014)
15.
Put your finger in your nose I was in Berlin with my friends. We were 19. We met a guy, a strong man, you know. I don’t remember his name... whatever. I was sleeping in a motel, tired, sad and something else... I don’t know. And this man came into my room, and I don’t know why but we went to « discothèque ». What’s... I saw something in his eyes, weird, like a disease or a madness. I could not follow him because I was afraid of him. He told me : « Put your finger in your nose. Try to dance without your legs. Don’t ask me why I’m alone. Don’t come. Don’t come ». And I was laughing. What’s...You know, sometimes you’re alone and you’re dancing. I’m talking about these situations, when you feel the beat in your head. It can hurt you. Actually, it’s not dangerous. It’s just like when you’re drunk and you’re lost. But really far, you could hear a little voice singing that... (2001)

about

"Nous irons par le plus long chemin. Nous érigerons un temple en l'honneur des vermines qui parasitent ce monde. Nous cesserons de croire. Nous fêterons le vide. Nous serons seuls, perdus et heureux. Et l'autre finira car l'autre est un poids du monde et dans le dédale du temple sacrifié en vermine seule, perdue et heureuse tombera."
rA - Fils de Mokk le dieu des rats et de la vermine

credits

released April 4, 2019

Musique, Texte, interprétation, Direction artistique : Roméo Agid
Production : IDA (Institut des Actes) - Riom
Voix seconde : Natacha Veibert
Mixage : Arnaud Jollet & Roméo Agid
Mastering : Daniel Heldman
Photographie : Nikolaz Le Coq

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about

rA Paris, France

Roméo Agid aka rA, compose des chansons electropop baroques depuis l'adolescence. Il est Docteur en Arts et théorie du musical (Paris Saclay). Artiste chorégraphique, il est diplômé du CNSMDP en notation du mouvement Laban. Actif dans la recherche en arts, il enseigne par ailleurs l'histoire de l'art et du design à l'école de Condé Paris. ... more

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