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Mes peluches sont belles

by rA (Roméo Agid)

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1.
Hourra 01:19
Tellement beau, tellement fier. N'est-il pas un mammifère ? Le corbeau, la grammaire. L'enfant nu de dos se terre. Au château les rats se serrent. Poil nu sous les papuières Dans un hourra naît Roméo.
2.
"Coucou les choupis ! Pour que vous passez un bon moment, n'hésitez pas à cliquer sur le lien qui s'affiche en bas de la page. C'est ma playlist que j'ai faite." L'autre jour, sur les réseaux, j'entendais sa voix. Elle m'a dit : "engage-toi ! aime-moi ! Sois toi !"Attendez, c'est incroyable ce qu'elle dit : "Je suis artiste, je suis humaine et je souris en plus !" Elle me conseille... "parce que je voyage, que je fais de la com" Elle lit des livres. "Je fais de la danse". Elle est pas conne. Elle est belle cette activiste, moins moche que l'autre. Elle a du style, son mec est cool. Il fait du sport je crois. Elle dit des trucs très sérieux. Elle dit des choses tellement vraies. Elle dit des trucs qui me valident. Elle dit des choses sympas. Elle dit que gnagnagna blablabla... En fait elle dit qu'elle m'aime. "Défendre les femmes, les noirs, les homos, toutes les religions !" J'ai trouvé son adresse. Je m'y rends. Quelle joie. elle me dit : "qui t'es toi ? qu'est-ce que tu veux ? Tu te casses là ?" Attendez, c'est incroyable la vie ! Elle et sublime en salopette... "Et je le fixe en plus" Elle me rejette... "parce que j'ai peur des sentiments". Je rentre chez elle pour que l'on s'aime son mec absent. Elle est belle cette activiste, moins sotte que l'autre. "Je cours me cacher puis je combats fort..." Je lui transperce le foie. Elle crie des trucs... Yolo ! Aujourd'hui sur les réseaux, j'attends un voix qui me dise : "J'adresse ce message vers tous les enfants dans la misère du monde". "Je trouve ça inadmissible qu'on fait de l'élevage pour de la fourrure. On fait des pulls en cashem... en... Bisous !"
3.
Brique 03:19
Mais qu'est-ce qui coule ? Tache de salive ? Dessus m'empeste le fait que l'on saigne. Nos armes saignent. Tache rouge vigne, quand cède le sexe sous un coup de brique. Tiquez, piquez-moi, brique sur, brique sous l'asphalte qui gicle sur mes murs rouge sang. Vite cyclez-moi. Brique sur, brique sous mon plâtre qui suinte la mesure du temps. Qu'est-ce que l'on pousse ? Qui me visite la mine ? Dessous céleste, par là où l'on baise. Mouille la plèvre. Bitume, Iris et morphine. Car cède le sexe sous un coup de brique. Qui s'enfonce une brique dans le cul ? Lorsque l'on baise, pousse bien la brique, parce que le texte lubrifie ma mine. Mourir à l'aise sous les combles de mon rire. Une brique derrière, tache de salive. Lorsque seront bâtis les murs, nous nous changerons en ciment. Crachez dessus ça nous rend pur une fois que la brique est dedans. Tu l'as bien dans le cul !
4.
L'usine est la scène de Monsieur le hibou, si pleine, si vide, si complexe dessous. la caravane siège au milieu de ce trou, sans peine, solide, mais pleine de remous. Il se démène à enchanter le tout, poème de rire, de rigueur et de flou. La nature ne stresse l'hibou, qui voudrait surtout d'une usine qui fume et métalise tous les animaux, fait de l'art un château, rien qu'une usine méduse. L'hibou n'est pas fou, non. Pop ! L'hibou vit ! La pluie est la même, idem est le trou. La reine, l'usine, protègent le hibou. et tous ceux qui l'aiment ne songent surtout qu'à l'air qu'oscille l'envol du hibou. Il change la pierre et ses serres se nouent. Forêt, l'usine, devient l'île des fous. La paroi vulvaire est faite de mou car là volent deux fois ceux qui dansent. Hibou envole toi !
5.
Couché dans l’ombre, tu me lèches les doigts. Un peu bleu. Un peu beige et crasseux. Récite une fable. Confesse la monotonie qui m’accable un peu. Je vis terré dans douce pénombre. Je ne vois pas pourquoi l’eau est bleue, le chaud n’est pas le feu. Quand tu me regardes, tous mes poèmes fondent et coulent le blanc de tes yeux. Je désire quelques secondes te caresser le foie, un peu bleu, un peu beige et crasseux. Couché sur la table, un mausolée de poésie délaissé par dieu. J’essuie tout ce qui coule de ce monde. Je ne sais pas pourquoi j’aime le jeu, le chiffre et le peureux. Ma main se balade le long des sentiers sales de l’ombre de tes cheveux. Vas mourir. La fin du monde. Je m’intronise en toi. Un peu bleu, un peu beige et crasseux. Je dicte la fable du rat qui nie la poésie. Tu t’affaisses un peu. Souris quand le dessine ta tombe. Je ne sais pas pourquoi l’arbre est vieux, les pleurs m’énervent un peu. Ne baisse ta garde que si j’y glisse des choses tendres en plissant les yeux. Tu respires. J’aime te confondre avec un bout de moi, un peu bleu, un peu beige et crasseux. S’écoule le sable dans le carquois de nos envies qui se frottent un peu aux joues de ta folie si profonde. Je n’ai pas peur de toi. Rouges cieux. Mon cœur est silencieux. Je t’aime et te garde au plus près de mon corps qui tremble de froid belliqueux. Vas mourir. Pluie sous les ongles. Geindre de désarroi. Un peu bleu, un peu beige et crasseux. Récite une fable. Oppresse la mélancolie qui m’affame un peu. Je veux manger la lie de ombre. Te souviens-tu de moi, le juteux, le gueux, le vaniteux. Quand tu me regardes, tous les délices s’incrustent au cœur de ce corps noueux. Je désire passer l’éponge et l’enfoncer en toi, un peu bleu, un peu beige et crasseux. Tu hurle la fable tant la douleur est vive, tant ton amour est pieux. Jamais tu ne reverras le monde. Tu n’aduleras que moi. Mâche un peu la graisse de mes cheveux. Ténèbre retarde la fin de nos baisers d’amour et de monstrueux repentir.
6.
Quand ces petits problèmes de la vie te crispent un peu quand même tu te dis que ça nous n'intéresse, qu'il y a sens à la vie. Toi centre d'un système indéfini. Ta psyché est l'antienne de l'ennui. Mue-toi en phénomène, réagis ! Vois-tu le bas qui blesse ? N'entends-tu pas les cris ? Fais de tes doutes un hymne et psalmodie. Dans ta tête des spectres s'entretuent. Ils gémissent une fugue amère et crue dont la strette excite un dieu pendu qui exhorte à faire souffrir et n'être plus. Ton cosmos est en peine et s'infléchie quand tu vomis sans gêne tes ennuis. Vois-tu comme il fait mal de t'écouter ainsi. Pactise avec le mal. Stupéfie. Tu chantes les désastres de la vie. Tu chiales un peu quand même tu te dis que l'autre est un vassal, que rien est utopie. Fais merveille infernale et humilie. Dans ton sexe des ombres contigües se délectent de tes désirs perdus. Tu t'affaisses devant le dieu pendu qui t'ordonne de faire souffrir et n'être plus. Dans la fête ton âme a disparu. ta supplique : je vis pour qu'on me tue. Dans ta quête nous ne t'écouterons plus. Tu t'excites à faire souffrir et n'être plus.
7.
Tout le monde s'incline devant mon corps de fou. Je me divise et tu t'approches de nous. Naît en moi un toon, une parodie, une furie si drôle qui te déduit. Toi si près de nous, comme tu voudrais me faire l'amour. Moi je me kiffe et je danse. mais méfie-toi de lui toujours. Gare à mon toon ! Il mange les sexes. C'est mon cartoon. Il mange les sexes. Drôle et si triste, mon toon est caoutchouc. Soudain te fixe, t'admire et t'amadoue. C'est ça ! Vite ! Fuis ! Cours ! Crie avant que courroux qui m'habite ne te dévore le bout. Mon toon te poursuit, puis il t'agrippe, te met à nu. Tu paniques et hurles lorsqu'il mastique ta coquecigrue. Il est cruel. Il est mon toon. Il fait des blagues. Il est à moi. Comme il m'excite. Il nous chatouille. Il te tueras. Il peut tout faire avec tes couilles. L'enfant l'adore. Il est en moi. Je me caresse. Il fait l'andouille. Il te tuera. Il mange les sexes.
8.
Pardon maman, on fait des bêtises c’est vrai. Mais là pourtant, faut qu’on réalise. Pardon maman si c’est nous qu’on vise et après on est pourtant de toute franchise. Pardon maman, c’est notre devise mais c’est un accident qui nous scandalise Pardon maman pour cette surprise. Tandis que sèche le sang, tu nous exorcises. C’est pas nous, c’est pas nous qui l’avons fait. C’est vous. On ne l’a pas fait exprès. C’est pas nous, c’est pas nous qui l’avons fait. On s’en fout. Pardon maman mais ça s’éternise et après il sera temps que l’on réalise. Pardon maman, sa mort est excise. Nos jeux, rites d'enfants, sont une méprise. Pardon maman, on psychanalyse, c’est vrai nos âmes étant bien trop incomprises. Pardon maman, tu restes indécise mais c’est tout dans les dents de celui qu’on vise
9.
J'y vais par la gauche pour me salir les doigts. Petite peluche que je câline parfois. Vibre, et je redoute que suinte au fond de moi la liqueur que je signe pour qu'on nous aime moi et moi. Mes peluches sont belles ! Mes peluches sont magnifiques ! Vive ma main gauche ! Vive les cris de joie ! Fêtons tout ce qui gicle sous l'action des doigts. Ha ! Comme je vous nique ! Et comme je goûte ma loi. La plaie qui se referme pour que l'on baise moi et moi. Mes peluches sont belles ! Mes peluches sont magnifiques ! Si ça vient trop vite, je lâche en bon Judas. Je pense un peu aux autres tout en rongeant mes doigts. Sali par le rire de mes peluches contre moi, je finis comme un porc en oubliant qu'il n'y a que moi. Mes peluches sont belles ! Mes peluches sont magnifiques !
10.
Swimming 04:14
«- Where are you going ? - Swimming ! » S’il est vrai que les gens sont bons, il faut les remercier. Les coder quand, glamours, ils s’allongent dessus le rocher. Les laisser vivre jusqu’à ce qu’ils prient l’amour de les visiter. D’une baïne ils croient sentir venir un voeux exaucé. Le morse s’approche et ses canines fendent l’air. Il est lourd et décidé. Comme le morse, ce boubou qui se rapproche, a la peau lisse et lourde. Le pauvre ne veut qu’être embrassé. Il s’approche de vous. Le morse s’approche. S’il est vrai que la mer s’étend jusqu’à la pitié, dans les plis de ce corps immonde vous pourrez pleurer. L’inutile qui émane de nous quand tout est bonté. La justice c’est les fourbes orques qui vont tout nettoyer. Les orques s’approchent. Le morse, en vous câlinant, vous tue tandis que l’orque tue le morse. Et vous êtes déçus. Que le viol par un morse assoiffé soit puni par orque affamé... Et vous rien... Vous en lambeaux nus.
11.
Beau ! Tout est immobile. Tout flotte sur l'eau. La vie est fragile. c'est l'heure du repos. Abandonne ! Avance dans l'eau ! Tout est vide. Convulsionne. Tu rayonnes tant. Vas-y... Meurs ! Laisse la nuit, la sombre, te bercer. Goûte le vide qui te lèche les joues. Laisse le rire immonde s'annuler. Jubile dans un dernier remous. Alors meurs jusqu'à la fin du monde sans hurler. Tout n'est que folie. L'épilogue sera doux. Ceux qui t'aiment dans l'ombre : oubliés ! La vie n'est pas digne. Autant s'apaiser dessous. L'eau si fraîche est tranquille caresse tes os. la vie est stérile. c'est leheure du repos. Tourbillonne ! Et danse dans l'eau ! Sois pas triste. Convulsionne. Pulvérise le temps. Vas-y...
12.
Yüss 03:31
Yüss ! t’as tué des gens plutôt sympas dans la cour de l’immeuble. Il fait beau et j’étais là. J’ai tout vu, tu portais une chemise à j.... Et j’ai applaudi parce qu’elle est blanche ta bite Yüss. Fine et pas rose ta vulve. Blanche, elle est blanche ta vulve / Bite Yüss. Ha ! Quelle surprise de dire « bite » comme ça au milieu de ma chanson. Ça me gêne et toi ? Ha ! Quel miracle ! de dire « vulve » comme ça ! Cette affaire de sensation Yüss.... Yüss ! Yüss ! Bite ! Vulve ! Vulve ! Bite ! .... Yüss, t’as violé mon mec (Frère), plutôt sympa, dans la cave de mon immeuble beige ou bleu Roi. Mais je parvienbs pas, Yüss, à raconter le drame. Yüss, ne me contrôles-tu pas ? Yüss, j’ai des (Ha ! là tu es tout seul !) choses à dire, et t’es puissant putain (ouais mais t’es tout seul). J’arrive pas du tout, du tout, du tout (Lalalala) tout du tout à m’exprimer... Vulve ! (Heeeee !) Bite ! Vulve ! Yüss... C’est plus drôle ! Bulve... Bilve... But... Yü.... Yüss... (C’est moi qui dit) Yüss, tu domines. Vérole ! j’en peux plus. Putain ! C’est qu’une chanson... Pulse ! Bite ! Crash (Crash)... Juste un peu... Pulse... Pulse... Flusse... Pute...
13.
Supplice 03:46
Ligoté triste dans la pénombre. Personne ne m'entendra hurler. S'approche vice. Excité sombre. Outil en main s'apprête à m'aimer. Il m'arrache l'ongle et la langue. je détraque. Sa furie. Mon dos glacé grelotte. L'œil crevé, s'écoule lente ma glie. Corde m'estropie. Couteau dans ma culotte. Lundi tu m'attendris, mardi m'attaches oui ! Mercredi m'asphyxies, jeudi tabasses, dis ! Vendredi m'aimes aussi, m'occis. Macache ! Dis ! Samedi je t'en supplie mais ça t'agace, oui ! Brûle orifice, douleur immonde. Non loin pourrissent des corps mutilés. Monstre supplice. Vaste contondre. Au loin j'entends des enfants pleurer. Il frappe et débite mes chairs. J'ai des spasmes, je vomis. Sanglots quand j'agonise. M'étouffe ma muselière. Scories. Plaies crasseuses. Il scie mes os quand il s'immisce. Mes pieds sectionnés chutent. Ça l'amuse. Brûle mes têtons qui puent et m'affament aussi. Transperce mes boyaux. il s'intruse. Brise toutes mes dents fichues. Il m'empoigne et dit : "Ça n'est qu'un prélude. je vais te détruire. Quelle béatitude de nous voir comme ça !" Il me fait boire de son urine, me tabasse et glisse sous ma peau des rats faméliques. M'étrangle et puis me ravive. Je ne m'éteindrai pas de sitôt. Il m'économise.
14.
Caché sous le lit, mes dents j’aiguise quand tu somnoles. Maman t’as dit « dors bien » mais ce ne sera pas le cas. J’ai faim de tes cris, de tes boyaux et de tes formes. Laisse pas trainer tes mains ou je commence par là. Les loups, les ogres, les sorcières sont pédophages. L’Ancou, les vampires, les démons mes macs à moi. Les gremlins, les zombies mordent tout d’un rire sauvage Moi ce que j’aime surtout c’est quand tu dors de sortir afin de... T’occire, te manger, te faire mal, te tuer, te maudire, t’abréger, te faire mal, te violer. Viens là que je te mange (miam miam miam). Je suis ton plus beau monstre (miam). Vois comme nous (miam miam) avons besoin de nous. Ton enfance (miam miam miam), je la dévore à l’ombre (miam miam). Mais bientôt (miam) je ne te mangerai plus. Je ne te mangerai plus mais je serai là tout de même. Je ferai la guerre à tes ambitions de bouffon. Plus sous le lit, plus de dents, mais synaptique allègre. Je serai ton monstre rien qu’à toi, tu verras.
15.
Mode 03:15
Les saisons passent et je grandis. Et j’aime les fleurs et j’aime la vie. En silence j’ai mûri J’ai trouvé un sens à ma vie. Dieu c’est mode. Mâcher c’est mode. Les disputes c’est mode. La tendance c’est tellement mode. Le laid c’est mode. Pisser debout c’est mode. Les traumatismes c’est mode. Les rats y’a rien de plus mode. Mourir mangé par un requin c’est tellement mode. Poser la pointe avant le talon c’est vraiment trop trop mode. Niquer la mère de ses copains c’est tellement mode. Maudire. Je me ballade sur le tuyau de nos humeurs. Je dévisse l’écrou et des vapeurs de mode s’échappent. Inhalons les. Qu’elles pénètrent nos bronches. Respirons mode. J’adore la mode ! J’adore la mode ! La mode ! oh ouais j’adore la mode ! Oh c’est trop bien la mode ! Les gnocchis c’est mode. Les vierges c’est mode. L’art c’est mode. Chopin c’est mode. Les pieds de chameau c’est mode. Les maladies c’est trop mode. Le latin, oh la vache, c’est mode. Manger la tête de la crevette c’est tellement mode. Pleurer la mort d’un inconnu c’est trop trop mode. Payer sa putain en nature c’est vraiment mode. Mourir. Change de vie, change de mou, change de rire change de trou, change tes parents, change de tête, change ta merde, change de sexe, change de job, change d’appart, change d’amis, change de goût, change ta voix, change de carte, change de style, change tout.
16.
Plan Zéro 04:18
Tout à sa place L'ordre est principe Quand l'espace est à nous Un pot se casse Et nous invite À reconstruire le tout Le ciel est sombre Et les villes s'allument Murs qui s'érigent L'humain sourit La plaine est pleine De faire excentrique Somptueux délire L'humain bâtit L'objet s'envole Et tombe en haut Tout de vient steppe Tout est si beau Les maisons volent Nouveau berceau L'homme est une bête Un plan zéro Sculpter la glaise Remplir les vides Multiplier la boue Créer le nombre Symbole hybride De maîtrise et de flou La science est l'ombre D'un voeux de conquête Tellement plus sublime Que l'art dessous Le monde se couvre De projets techniques L'esprit vivifié Domine le tout À présent l'humain vénère l'objet comme dieu depuis la rive Tout en haut, rien en bas Maintenant Mangeons la chair De nos amis qui sont perdus Tout là-haut, rien ici-bas Toutes les nuits dormons sous l'arbre Et nions ce qui civilise Tout en haut, rien en bas Tous les jours seront les mêmes L'humain guéri ne créera plus Quand tout lévite L'outil est absurde Même la foi s'efface L'humain périt Tout périclite Dans la brume céleste Ce néant tenace Nous circonscrit

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"Du rien, l'idée de rien. Deux choses donc. Surgissent alors l'espace et le temps. Puis les choses se rythment : le chaos de certaines ondes, l'ordre de certains motifs. Enfin le monde. Mais reste en fond l'aspect putréfié du rien et de l'idée de rien. Une vermine plus essentielle qui jugule. Une extase. L'enfance. La fin."
rA - fils de Mokk, le dieu des rats et de la vermine

credits

released October 28, 2021

Musique, Texte, interprétation, Direction artistique : Roméo Agid
Production : IDA (Institut des Actes) - Riom
Voix seconde : Natacha Veibert
Mixage : Arnaud Jollet & Roméo Agid
Mastering : Daniel Heldman
Photographie : Nikolaz Le Coq

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about

rA Paris, France

Roméo Agid aka rA, compose des chansons electropop baroques depuis l'adolescence. Il est Docteur en Arts et théorie du musical (Paris Saclay). Artiste chorégraphique, il est diplômé du CNSMDP en notation du mouvement Laban. Actif dans la recherche en arts, il enseigne par ailleurs l'histoire de l'art et du design à l'école de Condé Paris. ... more

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